

Ce business illégal mais très rentable qui rapporterait, rien qu'en France, plus de deux milliards d'euros par an à ses auteurs, a suscité l'intérêt du journaliste Guy Lagache. Pour comprendre à qui profite ce crime organisé et comment s'organisent ces bandes, il en a infiltré une.Entre faux papiers, cartes grises volées, plaques d’immatriculation falsifiées, il découvre un trafic très bien huilé et géré par des réseaux mafieux internationaux. Il rencontre aussi des gars malins qui, exploitant les failles de la législation, sont capables de revendre, en toute légalité, une voiture volée. On y apprend aussi que les berlines et voitures de luxe, Mercedes, Audi ou Porsche, sont destinées au marché de l'Europe de l'Est. Les véhicules bas de gamme partent au Maghreb et en Afrique noire où ils sont démantelés pour leurs pièces. Car on ne retrouve qu'une voiture sur deux.Ce reportage, au cœur de l'action, donne encore quelques pistes aux fabricants pour lutter contre ce fléau, comme la géolocalisation. Et distille quelques conseils de prévention. En Belgique, où 29 voitures disparaissent chaque jour, celles qui ne jouent pas souvent les filles de l'air sont les Mazda, Mitsubishi et Hyundai. Autant savoir…