XIII

Fils d’un golfeur professionnel, le bel Irlandais débute une carrière sportive dans la boxe avant de s'orienter vers l’art dramatique. Un choix qui l'a presque tout naturellement conduit à devenir "XIII" comme il nous l'a confié au Festival de télé de Monte-Carlo.

Vous avez pratiqué la boxe à un haut niveau, cela vous a servi pour le rôle?
Stuart Townsend - Oui. Sauf qu'ici, il s'agit de kickboxing. Un sport génial mais, à l'écran, on doit retenir ses coups. Vous devez donner l'impression de frapper, sans aller au bout du mouvement. Et physiquement, c'est assez douloureux.

Etiez-vous familier avec le personnage de XIII avant de l'incarner?
Non. Je n'ai lu que deux albums. Il en existe 22, je pense. Je me suis basé sur le script. Je n'ai jamais été très attiré par la bande dessinée. En tant qu'acteur, je base mes choix uniquement sur les scénarios. Si le personnage est bon, qu'il soit issu de la BD ou pas, je suis preneur.

Quels héros vous captivaient, enfant?
J'aimais bien les espions. J'adorais James Bond. Mon père m'emmenait voir ses aventures au cinéma. Je m'amusais à jouer à 007, en imaginant que j'étais poursuivi par le personnage de Jaws, avec sa mâchoire d'acier. J'aimais les trucs de garçons, les Action Men, les fusils… Gamin, j'ai grandi en Irlande, j'adorais jouer dans la nature, rouler à vélo, grimper aux arbres…

Vous avez réalisé un film sur le mouvement altermondialiste Bataille à Seattle, avez-vous d'autres projets?
Oui, je bosse sur un scénario qui remonte aux origines de ce que nous vivons aujourd'hui. Un bond de 500 ans dans l'histoire, pour constater que tout ce qui se passe aujourd'hui est une suite logique d'événements antérieurs. Je prévois d'en faire un film, mais ça pourrait se décliner en série télévisée, pourquoi pas?

Pourquoi regardez-vous si peu la télévision?
Je ne regarde pas les séries. J'aime quand les histoires ont une fin. C'est pour cela que je préfère le cinéma à la télévision.