
La tournée des popotes: Suède

Direction La Réunion, le Pérou, la Suède, l’Afrique du Sud et Taïwan pour cette deuxième saison de La tournée des popotes en compagnie du chef lyonnais, ancienne gloire d’Un dîner presque parfait. Le coup de cœur de l’animateur? Le Cap. Sa "fusion" préférée? Une raviole de foie gras et son bouillon asiatique à Taïwan.
La lecture de votre article continue ci-dessous
Quelle est cette "cuisine française" que vous aimez mettre en parallèle avec des traditions des pays visités?
Grégory Cuilleron - Avec deux ou trois autres cuisines comme la cuisine italienne ou japonaise, la cuisine française profite d’une multitude de terroirs. Quelqu’un qui découvre la cuisine française à Marseille ou à Strasbourg n’aura pas la même vision de celle-ci. C’est une grande chance! On a aussi la chance d’avoir des personnes comme Auguste Escoffier qui ont classifié, posé les recettes noir sur blanc. Mais d’après moi, le vrai grand plus, ce sont les sauces et les jus, on est très forts là-dessus!
On dénonce souvent une uniformisation des saveurs, mais dans l’émission la variété semble encore bien présente…
G.C - On est là pour montrer ça. On n’est pas tous pareils et c’est tant mieux, c’est le propos de l’émission: je t’aime avec tes différences qui apportent de la richesse. C’est sûr que quand on voyage, on retrouve toujours un Starbucks ou un McDonald's mais il n’y a pas d’uniformisation des goûts. En plus, un nouveau phénomène arrive avec les locavores. On utilise des produits de terroir qu’on ne retrouve pas à 5.000 km.
Peut-on reproduire vos recettes exotiques en Belgique, sans exploser son bilan carbone?
G.C. - Les produits utilisés sont souvent des produits de base que tous les pays produisent comme des tomates, des oignons ou des ingrédients qui peuvent être remplacés. Même pour la coriandre, on n’est pas obligé d’en prendre une qui a fait 5.000 km!