Warren Beatty, une obsession hollywoodienne

To beat, beat, Beatty

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Lorsque l’Amérique le découvre en 1961 dans le sublime film d’Elia Kazan, La fièvre dans le sang (diffusé dimanche à 20h45), Warren Beatty n’est encore qu’un jeune acteur sans grande expérience aux allures de play-boy. Ce premier rôle au cinéma révélera qu’il est déjà bien plus que cela. Une star en devenir, follement charismatique - et follement séductrice. Mais une star ambivalente, qui disparaît régulièrement au risque de se faire oublier d’une industrie cinématographique qui n’attend personne. Le portrait dressé par Olivier Nicklaus retrace la carrière de celui qui se réalisa peut-être davantage derrière que devant la caméra: en qualité de producteur (Bonnie and Clyde), de scénariste, de cinéaste (Reds, pour lequel il remporta l’Oscar du meilleur réalisateur en 1981). Et de citoyen engagé, autoproclamé "démocrate gauchiste", qui se lança en 2000 dans la présidentielle avant de jeter l’éponge. Fascinant, et toujours un peu fuyant.

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