
Lui au printemps, elle en hiver

"L’amour n’a pas d’âge", dit-on. Mais lorsqu’une femme tombe amoureuse d’un homme plus jeune, les regards sont souvent plus critiques et désapprobateurs. C’est ce que vit Jeanne (Ludmila Mikaël), jolie grand-mère en préretraite d’un laboratoire pharmaceutique, avec Pascal (Éric Caravaca), son nouvel amant marginal et au chômage, de 20 ans son cadet. Car sa famille ne voit pas cette romance d’un très bon œil. Surtout sa fille Sophie qui entretient avec sa mère une relation quasi-fusionnelle. Face aux "convenances" sociales, cette fiction, dont le titre est emprunté à la chanson de Serge Reggiani Il suffirait de presque rien, veut briser le tabou de s’amouracher de quelqu’un plus jeune que soi. Et ce défi aux conventions est malheureusement traité d’une manière un peu trop conventionnelle et prévisible.
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