
Matière grise

Les opérations du cerveau, délicates s’il en est - un millimètre peut faire la différence entre la guérison et des dommages irréparables -, exigent des pratiques particulières. Elles se font régulièrement alors que le patient est éveillé. Les chirurgiens souhaitent dialoguer avec l’opéré et déterminer si le cerveau continue à fonctionner normalement malgré les manipulations qu’on lui fait subir (l'ablation d'une tumeur par exemple), pour s’assurer qu’ils n’endommagent aucune zone essentielle. On demande au patient de parler, de reconnaître des objets… ou, dans le cas du violoniste Roger Frisch, de jouer de son instrument. Impressionnant! Dans un autre genre, il semble qu’il soit possible de soulever un sumo à l’aide d’un verre d’eau. Une anecdote parfaite lors d’une conversation mondaine…
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