
Resurrection Saison 1

Juré, craché: selon les producteurs américains de Resurrection, leur série n’est en rien un remake officieux des Revenants, le succès hexagonal dont l’intrigue repose sur le retour de personnes décédées. Au regard du pitch du feuilleton US, difficile tout de même de ne pas faire le rapprochement. Car dans cette fiction de 2014, développée sur deux saisons, de nombreux défunts retournent également à la vie. Si les auteurs français affirment ne jamais avoir été approchés par les Amerloques, ces derniers, quant à eux, assurent s’être inspirés d’un roman de Jason Mott, intitulé The Returned, pour concevoir leur saga. À noter qu’une resucée officielle des Revenants, intitulée The Returned (difficile de ne pas s’y perdre!), a bien été réalisée et chapeautée par Carlton Cuse (Lost), le temps d’une salve disponible aujourd’hui sur Netflix.
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Dans Resurrection donc, tout commence par le come-back de Jacob (Landon Gimenez) - qui s’était noyé 30 ans plus tôt - au domicile de ses parents, Lucille (Frances Fisher, Titanic) et Henry Langston (Kurtwood Smith, That 70's Show), accompagné par un agent de l’immigration incarné par Omar Epps (Dr House). Il ne sera bientôt plus le seul dans ce cas, alors que de multiples disparus convergent vers la ville d’Arcadia. Pourquoi? Mystère! "Ne vous attendez pas à ce que l’on réponde à cette question rapidement, sinon l’histoire n’a plus d’intérêt", prévient d’emblée Aaron Zelman, le créateur. Moins envoûtante et intrigante que son modèle non assumé, Resurrection captive, en raison notamment d’un pilote souvent émouvant. Dans la foulée, RTL-TVI programme The Messengers. Une fresque fantastique inédite, qui narre elle aussi la résurrection de cinq individus, morts après la chute d’un astéroïde sur terre. Leur mission: empêcher l’Apocalypse. Du déjà-vu, quoi.