
Les pratiques amoureuses des animaux

L’amour, c’est bête. Ça nous fait faire n’importe quoi. Les cerfs, ces grands frimeurs, se regroupent par dizaines pour s’affronter devant les yeux ébahis des femelles. Tanguy Dumortier s’est rendu au Richmond Park, l’un des plus grands parcs sauvages de la capitale britannique, pour assister au brame du cerf. Une période pas évidente, juste avant l’hiver, pour ces animaux qui dépensent une énergie folle dans des luttes acharnées, tout ça pour conquérir le cœur de la plus biche du quartier. Bon, évidemment, une seule finalité: l’accouplement. Personne n’est dupe.
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Le Jardin extraordinaire ouvre son cœur à l’occasion de la Saint-Valentin. Comme les hommes sont trop occupés à faire la guerre, l’émission s’est penchée sur les amours et la sexualité animales. Et elles varient en fonction des espèces. Dans le genre violent, on hisse les requins et les seiches à la première place. Comme quoi l’eau n’apaise pas tout le monde. Les plus courageux sont sans doute les kangourous. Autant dire qu’ils ne sautent pas de joie à l’idée de passer à l’acte, qui s’apparente plutôt à du travail à la chaîne. Il y en a qui ont le sens du devoir, indéniablement. Heureusement, d’autres variétés vouent un véritable culte à l’art de séduire. Certaines (humaines) seraient jalouses des preuves d’amour que peuvent offrir les oiseaux australiens à leur conquête. De véritables chefs-d’œuvre construits à la sueur du bec, pour le plus grand bonheur de ces dames. Comme partout, certains finissent plumés, d’autres sautent le pas. On s’envoie en l’air, à plusieurs, ou plus pudiquement à deux. Parfois c’est beau, souvent, c’est tumultueux. Un documentaire qui nous rappelle que nous sommes tous des animaux.