
Le bracelet électronique, une liberté compliquée à gérer

Un fil bien lourd, enserrant la cheville 24 heures sur 24 pour rappeler à celui qui le porte que, non, décidément, ce n’est toujours pas la liberté. Plus difficile que prévu pour l’ancien trader Jérôme Kerviel, placé sous bracelet électronique pendant neuf mois: "Psychologiquement, le fait d’avoir un goût de liberté sans totalement l’avoir pèse parfois, c’est compliqué à gérer". Sur le papier, le système a ses avantages - désengorgement des prisons, aide à la réinsertion, lutte contre la récidive. Mais ce documentaire en pointe pertinemment de plus fâcheuses conséquences. Pour les personnes concernées, soumises à une angoissante obligation d’autorégulation afin de respecter les contraintes horaires imposées. Voire pour le devenir de la société, incitée à se surveiller elle-même.
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