
Le crime fou de Stéphane Moiteret

En Belgique comme en France, ceux qu’on appelle communément "les fous" ne peuvent être jugés. S’ils commettent un crime, ils sont redirigés vers des institutions spécialisées. Mais qu’en est-il des personnalités dont l’état mental est difficile à cerner? Stéphane Moiteret illustre parfaitement le débat. En 2008, l’homme a poignardé le jeune Valentin, 11 ans, à 44 reprises, dans les rues de Lagnieu (France). Reconnu coupable d’assassinat et condamné à la prison à perpétuité, Stéphane Moiteret fut au cœur d’énormes désaccords parmi les experts psychiatres. Si certains estimaient avoir affaire à un individu responsable de ses actes, d’autres lui diagnostiquaient une lourde schizophrénie. Condamné aux côtés de sa compagne Noëlla Hégo, complice et instigatrice selon la cour, Stéphane Moiteret est-il victime de sa maladie et de manipulation ou coupable? Faites entrer l’accusé tente d’y voir plus clair…
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