
Le retour de François Pirette

Avec une audience cumulée assez impressionnante de près de deux millions et demi de téléspectateurs en 2015 - pour quatre représentations sur le petit écran -, le succès des spectacles de François Pirette ne se dément pas, loin de là. Et on le comprend: les 7 à 77 ans s’y retrouvent, ainsi que toutes les classes sociales. "La possibilité de réussir à fédérer tout ce monde est probablement la chose qui me touche le plus", nous a-t-il dit. Et l’humoriste a beau avoir ces dernières années exprimé une légère forme de lassitude quant au one man show, la liberté que lui accorde RTL-TVI lui sied: "Certains pourraient penser qu’une chaîne privée est méfiante, or c’est faux: je jouis d’une liberté éditoriale absolue!"
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Enregistré le 3 mars dernier à Bruxelles au Théâtre Marni, ce Pirette en retard devrait confirmer la fougue et l’inspiration du Montois ces derniers temps. "Je garde quand même, encore et toujours, l’envie de faire rire les gens jusqu’à les fatiguer. Et éventuellement, les voir retirer leurs lunettes pour se marrer."
Et histoire de célébrer ses trente ans de scène, varier les plaisirs et surtout se lancer un nouveau défi, Pirette fera ses grands débuts dans une comédie musicale en avril prochain, puisqu’il reprendra le rôle du Capitaine Georg von Trapp dans La mélodie du bonheur. Et pas avec n’importe qui, puisque cette version coproduite par le théâtre musical d’Ukraine sera dirigée par le metteur en scène américain John Yost (Peter Pan) et le directeur musical anglais Kevin Amos (Les misérables). "C’est une vraie et réelle motivation de se lancer là-dedans. Quand on est né dans les années soixante dans le Borinage, on ne peut évidemment être qu’émerveillé par ce genre de projets!"