
Bozar et son boss

Tout le Baz'art va à la rencontre de Paul Dujardin, patron depuis quatorze ans du presque homonyme de l'émission: le Bozar. On dit de Dujardin qu'il n'a pas sa langue en poche, comme lorsqu'il ose un "Bruxelles n'est pas sexy" (sous-entendu: pas assez pour attirer durablement les grands de ce monde) ou tire à boulets rouges sur la N-VA, ce parti "dangereux pour la culture". On dit aussi qu'il est intransigeant, précis et entièrement versé dans l'art depuis sa plus tendre enfance, passée dans une famille ultra-nombreuse (douze enfants) à Anderlecht. Il a appris le basson, enfant, et étudié plus tard l'histoire de l'art. Hadja Lahbib tente de comprendre les recettes de cet homme qui a revigoré le musée fédéral, avant de nous présenter Ion, beau documentaire sur un réfugié aveugle du régime de Ceausescu utilisé par la police belge pour écouter des téléphones surveillés.
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