En eaux troubles

Claire Keim s’offre un thriller psychologique dans la forêt de Brocéliande, lieu mythique de la légende arthurienne en Bretagne.  

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Alors qu’elle est en pleine rupture avec son mari et coéquipier Éric Jourdain (Fred Bianconi, Engrenages), le lieutenant de gendarmerie Marie Delorme (Claire Keim) enquête sur la découverte dans la forêt d’un cadavre calciné. Cette mort mystérieuse va faire ressurgir le passé trouble et douloureux de l’héroïne. Rencontre avec la comédienne au Festival de Luchon.     

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Pourquoi avez-vous accepté ce polar?

CLAIRE KEIM - Je n’avais pas joué pour la télévision depuis La dernière échappée, avec Samuel Le Bihan. J’ai fait du théâtre ces dernières années. Comme j’avais été éloignée de ma famille, j’avais décidé de passer du temps avec elle et je n’avais pas spécialement envie de tourner. J’ai donc refusé une dizaine de scénarios. Puis, j’ai lu ce script par acquit de conscience et j’ai été séduite. Ayant l’habitude de lire des scénarios, je finis souvent par deviner comment va se régler l’histoire. Mais là, j’ai vraiment été cueillie par l’intrigue. De plus, mon personnage a une trajectoire intérieure passionnante.   

Votre rôle est en effet très complexe…

C.K. - Ce rôle m’a permis de changer de registre et d’explorer des pistes inédites dans mon interprétation. Le personnage de Marie s’épanouit dans le silence et les non-dits. On ne sait pas ce qu’elle pense. On a vraiment du mal à la cerner. Ce rôle très intérieur m’a beaucoup plu. Le réalisateur Vincent Giovanni m’a fait une totale confiance. Il a réussi à obtenir des choses de moi en me parlant avec tellement de bienveillance.  

Vivre au Pays basque vous permet-il de mieux vous ressourcer?

C.K. - Je ne sais pas comment font les acteurs qui sont toujours dans le jus à Paris. Ils tournent la journée, sortent le soir et voient sans cesse des gens du métier. Je suis certes passionnée par ce que je fais. Mais j’ai besoin de recul et de calme. C’est indispensable à mon équilibre d’être aussi dans une bulle.

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