
Rizzoli & Isles, saison 6: Retour à la vie

Pas de doute, elles ont besoin de changer d’air. Après une cinquième année éprouvante où elles avaient notamment dû faire le deuil du détective Barry Frost (Lee Thompson Young, son interprète, s’était suicidé), les vedettes de Rizzoli & Isles sont désormais prêtes à passer à autre chose. S’il est hors de question pour les scénaristes d’oublier ce personnage tragiquement disparu - aucun protagoniste ne le remplacera à son bureau -, il est temps pour eux de tourner la page et d’insuffler de nouvelles intrigues en cette sixième saison. Raison pour laquelle, d’ailleurs, aucun cliffhanger laissant une histoire en suspens n’avait clos la salve précédente.
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Que les aficionados ne s’inquiètent pas, le feuilleton n’en renie pas pour autant ses fondamentaux. Loin de là: il veille avant tout à ne prendre aucun risque. Dans ces dix-huit inédits, l’investigatrice Jane Rizzoli (Angie Harmon) et la médecin légiste Maura Isles (Sasha Alexander) vont bien sûr continuer à résoudre des enquêtes criminelles. Mais les auteurs cherchent surtout à s’appuyer sur ce qui a fait le succès de la production. C’est-à-dire les relations qu’elles peuvent entretenir avec leur entourage. Il suffit de jeter un œil au premier épisode pour s’en convaincre, quand l’un des leurs s’y trouvera en grand danger…
Parmi les autres moments forts, Maura s’apprête entre autres à faire deux importantes rencontres. Celle d’un membre de sa famille qu’elle n’avait jamais croisé (David Ogden Stiers, M*A*S*H*) et Kent Drake (Adam Sinclair, 24 heures chrono), un collègue au mystérieux passé. Jane, quant à elle, va se trouver un redoutable ennemi… Des fils conducteurs classiques, mais efficaces, alors que la fiction tirera sa révérence avec sa septième fournée dont la diffusion vient tout juste de démarrer aux États-Unis.