
Person of Interest, des adieux pleins d’intérêt

Les grands networks américains subissent, ces dernières années, une concurrence inédite de la part des réseaux payants. Alors que HBO, Showtime ou Netflix ravissent les amateurs de séries en proposant chaque saison des fictions plus abouties, leurs concurrents “grand public” sont à la traîne. La faute à la diversification de l’offre, se défendent-ils. La faute - aussi - à des programmes au contenu de plus en plus pauvre. Parmi cette masse, certaines productions se démarquent néanmoins. C’était le cas de Person Of Interest, qui a très vite obtenu la réputation de “rare série de qualité sur un grand network”. Il faut dire que le feuilleton de science-fiction est signé Jonathan Nolan (le petit frère de Christopher) et J.J. Abrams. Le duo propose une série nerveuse dans laquelle aucun personnage n’est à l’abri et qui, malgré des inégalités dans les épisodes, mérite sa place au panthéon du genre. C’est sans doute pour cela que, malgré des audiences décevantes, Person Of interest a obtenu une cinquième et dernière saison. Certes, elle ne comporte que 13 épisodes et a été diffusée en été, aux USA (pas la meilleure période pour ameuter la foule). Mais ces adieux ont le mérite d’exister. En une dizaine d’épisodes, donc, les scénaristes se sont employés à offrir une sortie digne de ce nom aux héros du programme. Ceux qui étaient encore en vie, tout du moins. Les spectateurs retrouvent Reese, Finch et Root là où ils les avaient laissés. C’est-à-dire en grand danger. Ils parviennent de justesse à échapper aux agents de “Samaritain”, avec la Machine (qui pour rappel permet de détecter des personnes qui ont un intérêt dans une affaire criminelle à venir). Traqués, ils continueront à tenter de faire le bien. Ou du moins à éviter le pire. Sans trop en dire, sachez que vous n’aurez pas droit à un final mariage/bébé. Préparez les mouchoirs…
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