
Lambert Wilson dans le taxi de Jérôme Colin

C’est le jour où on l’a vu déguisé en Céline Dion entonner I’m Alive pour distraire les gardes d’un dictateur fictif dans Sur la piste du marsupilami qu’on a compris que Lambert Wilson était capable de tout jouer. Le fils d’un monument du cinéma français - Georges Wilson - sera à l’affiche de L’odyssée. Un film qui se penche sur la vie du Commandant Cousteau et plus précisément sur les relations compliquées entre l’explorateur et - tiens donc - son fils.
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En pleine tournée promotionnelle, l’acteur a pris le temps de faire une course dans le taxi de Jérôme Colin. L’exercice est, comme très souvent, l’occasion pour l’invité de se livrer au-delà de son actualité. Lambert Wilson reviendra sur son amour de la comédie et du chant. Sans compter son admiration sans borne pour Robert Redford et une passion pour les productions anglophones qui le poussent, dès ses 16 ans, à s’exiler à Londres pour y suivre des cours au Drama Center. De là, il enchaîne les rôles, aux USA et en France. Avant de devenir incontournable dans son pays natal grâce à Rendez-vous, pour lequel il décroche le césar du meilleur acteur en 1985. La suite, ce sont des grands succès et des petites déceptions. Des jobs de comédien au cinéma, au théâtre mais aussi une carrière (plus discrète que l’autre, il faut bien le reconnaître) dans la chanson. C’est l’alternance de comédies et de drames. Au cinéma et dans la vie.
En 2010, alors que Des hommes et des dieux cartonne (il remportera le grand prix du Festival de Cannes, cette année-là), Lambert Wilson perd ses deux parents. Il sombre dans la dépression. Une maladie dont il sortira, comme il le confiera à Jérôme Colin, grâce au travail. Et le voilà reparti, avec une nouvelle production dont on attend beaucoup. Qu’on se le dise, Lambert Wilson a encore beaucoup à donner à son (ses) art(s). Il ne peut pas faire autrement…