
Dans les coulisses de Ah, c’est vous!, le magazine en direct d'une station-service (vidéo)

Le rendez-vous nous est donné sur l’aire d’autoroute de la E19 à Nivelles, en direction de Bruxelles. À notre arrivée, rien ne laisse présager que se prépare ici la dernière répétition d’une émission de télévision dans les conditions du direct. Les parkings ne sont pas plus remplis que d’habitude et le petit magasin jouxtant la station-service n’est guère animé. Après tout, c’est assez normal. Le concept même de Ah, c’est vous! consiste à partir du quotidien, pas de s’imposer à lui: à partir d’une revue de presse générale de la presse francophone, les équipes repèrent les Belges anonymes qui ont fait l’actualité de la semaine. Chaque cas abordé permettra d’aborder un sujet de société plus général.
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Seuls indices: une voiture estampillée RTBF, deux grosses camionnettes de matériel et trois vigiles de sécurité. Mais lorsque nous arrivons dans le restaurant surplombant l’aire d’autoroute, où se tiendront plusieurs plateaux de l’émission, on découvre que la production a investi une salle de réunion où une petite équipe s’agite. Passé en coup de vent récupérer ses fiches, Benjamin Maréchal file s’isoler tandis que la productrice, Angel Zimer, s’assure que tous les invités prévus sont bien arrivés et passés au maquillage et que son assistante vérifie les cartons qui serviront dans l’émission. Nous nous attendions à trouver plus de monde mais comme nous l’avait confié l’animateur quelques jours auparavant, l’équipe est assez réduite: “C’est un petit commando. Tout le monde fait de tout. Par exemple, un gars qui doit s’occuper de filmer était tout à l’heure en train d’appeler un invité tout comme la personne qui doit gérer les invités était occupée à faire du graphisme”.
Un défi technique énorme
Quelques minutes avant de prendre l’antenne, comme s’il s’agissait de la véritable première, le stress monte d’un cran. Le défi technique est énorme: la pompe à essence reste un endroit commercial avec de nombreux passages et mettre en place une infrastructure représente un véritable challenge. C’est Benjamin Maréchal lui-même qui nous explique le choix du lieu: “Quand on m’a proposé de présenter un talk en télé, je voulais que ce soit en vrai direct pour qu’il y ait une forme de transparence et un risque personnel. Ça ne m’intéresse pas d’être en plateau pour uniquement faire des beaux regards et montrer mon plus beau profil. Une station-service est un endroit qui appartient à tout le monde. C’est une véritable mise en danger dans la fabrication d’une émission, un endroit où personne ne peut tricher”.
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