

Le rapport à la nourriture (trop grasse, pas assez saine,…) est, depuis longtemps, objet de préoccupation pour de nombreux Occidentaux. Pour Questions à la Une aussi. Cette semaine, l’émission étudie un phénomène relativement récent, les “régimes sans” : sans viande, sans gluten, sans lactose, sans sucre ajouté… Pour certains fans de la formule, les végétariens par exemple, le choix est idéologique. Pour d’autres, allergiques ou diabétiques, il s’agit d’une nécessité. Pour une minorité, cette fixation obsessionnelle, sur le gluten, par exemple, ne repose sur rien. Marqués par les crises de la vache folle et de la grippe aviaire, beaucoup craignent d’être empoisonnés par leur nourriture et s’imposent des restrictions qui peuvent parfois se révéler dangereuses pour la santé.
Ce soir, les spectateurs partiront à la rencontre de mangeurs très différents. Des allergiques et des intolérants, qui vivent leurs interdits alimentaires comme une punition. Des individus qui ont choisi de modifier leurs habitudes, comme ces amis qui ont adopté un régime “paléo” et qui mangent comme nos ancêtres. Des bien sûr adeptes du régime sans gluten, prêts à débourser des fortunes pour s’assurer que la fameuse protéine n’approche pas de leur estomac. Le marché du “sans gluten”, en pleine croissance, pèse des millions d’euros. La majorité des convaincus n’ont a priori aucune raison scientifique de se sentir mieux – mais certains experts, très écoutés, affirment le contraire. Questions à la Une pointe du doigt l’ambivalence des régimes “sans”, nécessaires à certains, totalement accessoires pour d’autres. Et les bons filons, aussi légitimes soient-ils, attirent forcément les escrocs…