

Entre le cinéma, les romans, les jeux vidéo et les séries, les services psychiatriques des hôpitaux sont l’objet des fantasmes les plus délirants. Dès lors, à la lecture de l’intitulé du doc, on n’échappe pas à un’intérêt aussi malsain qu’irrésistible. Serons-nous seulement voyeurs? Tout démarre des faits: en France, trois millions de patients sont soignés pour des troubles graves. On visite les différents lieux d’accueil: les urgences psychiatriques, où déboulent les cas légers et préoccupants, puis les Unités pour malades difficiles, où sont concentrés les cas les plus sérieux. Et où les équipes, parfois démunies, ont recours aux électrochocs ou aux chambres d’isolement. Terrible. On échappe pourtant relativement au sensationnalisme… Mais pas à cette question: comment réinsérer dans le monde réel ces esprits perdus?