Animausité

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En 2017, 80 % de la viande que l’on achète provient de l’élevage intensif. Une production de masse que l’on a consciemment décidé de cacher derrière les murs des fermes XXL et des abattoirs. Résultat, le lien entre l’animal vivant et le steak que l’on achète en barquette s’est délité.

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Les récentes vidéos de l’association française L214 filmées en caméra cachée dévoilent l’horreur des techniques d’abattage, montrent des animaux encore conscients se faire éventrer, des poussins à peine nés envoyés au broyeur... Des enregistrements-chocs qui ont remué la France et la Belgique. Couplée à l’avènement du spécisme et de l’antispécisme, des termes nés dans les années 70 et démocratisés cette décennie avec les écrits d’Aymeric Caron ou de Franz-Olivier Giesbert, la souffrance animale s’impose au centre du débat.

Pour mieux comprendre la réalité de la filière de la viande, la réalisatrice Frédérique Mergey est partie à la rencontre de différents éleveurs, mais aussi de Mauricio, qui travaillait dans le plus grand abattoir municipal de France et qui y a filmé des scènes atroces, comme l’abattage de vaches gestantes et presque à terme. La raison? Elles pèsent plus lourd et sont donc vendues plus cher. Une course au profit qu’il est pourtant possible d’enrayer, et c’est tout le projet de ce film. On y croit.

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