L’idiot public numéro 1

Rencontre avec une Amérique qui ne croit déjà plus en Trump et qui, surtout, est victime de sa politique nauséabonde.

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C’est facile de critiquer Trump. Parce qu’il ne se passe pas une semaine sans que le boss des États-Unis ne dérape, ne se fâche avec son clown jumeau coréen, ne scandalise par ses propos racistes ou misogynes, ne soit incapable d’agir ou de réagir comme un Président digne de ce nom lors d’un drame climatique ou de la tuerie la plus meurtrière de l’histoire de son propre pays. Parce que c’est un homme vide, abject, bête, prétentieux et arrogant. Un homme dangereux qui, à la moindre de ses sorties, est capable du pire et de rien d’autre. Alors, oui, c’est facile de le détester. Pourtant, il ne faut surtout pas cesser de garder un œil sur lui et ses méfaits. Sinon, ce sera le chaos assuré.

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Il a pris la tête des U.S.A. le 8 novembre 2016, soit il y a tout juste un an – on se souvient tous de ce réveil douloureux. Le calcul est simple: il reste trois années à tenir. Pour le peuple américain, ce sera long. Car au-delà du danger que Trump représente pour la planète, c’est aujourd’hui tout un pays qui subit les conséquences de sa politique désastreuse, comme en témoigne le documentaire Envers et contre Trump diffusé ce mercredi sur France 5. On y découvre les victimes qui se trouvent en première ligne: les ouvriers, les citoyens des régions reculées, mais aussi tous ceux qui se battent pour des causes élémentaires qu’ils croyaient enfin acquises, comme l’accès à un système de santé équitable, la liberté de la presse, le droit à l’avortement ou une reconnaissance des territoires indiens. On y rencontre tous ceux à qui Trump n’accorde même pas un regard, trop occupé à compter les 140 caractères autorisés par ses tweets d’ado attardé. God bless America.

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