
Le monde en face: La France face aux repentis du djihad

Que faire des “returnees”, ces hommes et femmes, parfois mineurs, partis en Syrie pour des raisons très diverses? Passer quelques mois là-bas n’est en soi pas condamnable et ces personnes n’ont, pour la plupart, rien fait de répréhensible. Pourtant, depuis les attentats de 2015 et 2016, la justice française a tendance à sanctionner beaucoup plus sévèrement ces personnes dans le but de dissuader les malintentionnés tentés de les imiter. Une stratégie qui pourrait se révéler improductive comme en témoignent les acteurs de terrain mais qui a l’avantage de rassurer une partie de l’opinion publique. Entre soupçon légitime et excès de zèle contre-productif, cette question brûlante, brillamment posée ici, expose les failles et les manquements de notre système judiciaire.
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