
4 enfants bruxellois sur dix sont pauvres: à votre avis, c'est normal?

Une jeune dame viendra dire son enfer. Sans emploi, elle vit chez ses parents avec son fils adulte qui a trouvé un job dans le gardiennage. La rémunération de ce dernier (moins de 1200 euros) fait que cette dame n'a plus droit à aucune aide sociale. Elle sera sur le plateau de "A votre avis" ce mercredi soir.
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Les pauvres sont encore plus pauvres qu'il y a dix ans. C'est un contast posé par le très sérieux Bureau du Plan. En 2017, on peut désormais travailler et être pauvre. "On voit que des gens vivent de plus en plus sur le fil", témoigne Jean-Yves Buron, animateur de l'association "Vivre ensemble". "La précarité se développe, surtout auprès de jeunes avec des emplois fragiles", poursuit-il. 40% des Wallons ne peuvent plus aujourd'hui faire face à une dépense imprévue de 1000 euros. C'est énorme. Et inquiétant.
Le portrait-robot du Belge pauvre est une femme seule avec des enfants à charge. La Belgique a un des taux de pauvreté des enfants les plus hauts en Europe: à Bruxelles, 4 enfants sur 10 grandissent dans la pauvreté, 1 sur 4 en Wallonie et 1 sur 10 en Flandre (chiffres 2016, UNICEF). Hallucinant, tout simplement. Et c'est bien plus qu’un problème d’argent. Cette pauvreté touche un enfant dans toutes les facettes de sa vie et a de sérieuses conséquences sur sa santé, ses chances de faire des études, sa sécurité et son avenir.
Dans le contexte de "Viva for life", l'opération de la RTBF qui s'attaque à la pauvreté des enfants, Sacha Daout a décidé de consacrer son débat du mercredi soir à cette question alarmante et difficile à saisir. Qui sont les Belges pauvres? Pourquoi le pouvoir d'achat est-il si bas? Pour y répondre, il réunit des représentants de chaque parti politique comme David Clarinval pour le MR ou Eric Massin pour le PS. Le président du CPAS de Namur ou Christine Mahy du réseau wallon de lutte contre la pauvreté viendront témoigner de ce qui se vit sur le terrain.