Florence Forster Jenkins, la pire chanteuse de l’histoire

Arte nous propose ce soir un bijou - de la Castafiore bien sûr.

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Stop, feu rouge, alarme, voilà le documentaire à n’absolument pas manquer cette semaine. Déjà pour son sujet: Florence Forster Jenkins. Cette riche Américaine passionnée d’opéra chantait… épouvantablement mal, sans en avoir conscience une seule seconde. Flattée par un entourage de mondains, elle a donné de nombreux concerts, dans des tenues fantasmagoriques, massacrant les plus grands airs du répertoire avec un tel enthousiasme que ses enregistrements sont devenus des tubes. Destin cruel aussi, puisqu’elle réalisa la tromperie à la fin de sa vie. Que dire de plus que les deux films qui lui ont déjà été consacrés (Florence Forster Jenkins, de Stephen Frears avec Meryl Streep et Marguerite, de Xavier Giannoli, avec Catherine Frot)? Donner de l’info, décrypter, montrer. Ici, alternent des séquences reconstituées, où la star lyrique Joyce DiDonato enchaîne les fausses notes avec virtuosité, et les extraits de lettres, interviews de musicologues et d’historiens. Irrésistible.

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