Vice-Versa: une perle signée Pixar... et Disney

Pixar et Disney, c’est un peu vice et versa dans la qualité. La preuve avec ce bijou de dessin animé qui nous reste longtemps en tête.

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Autant rassurer tout de suite les esprits chagrins qui caricaturent Disney. Non, la firme à la petite souris n’a jamais imposé dans le cahier des charges de Star Wars, après son rachat de la Lucas Films, que Chewbacca pousse la chansonnette sucrée dans un pas de deux rigolards avec un Stormtrooper de l’Empire. Pareil pour son association avec Pixar, qui date de 2006 déjà: le studio de Toy Story (1995) garde une indépendance créative quasi totale, tout en bénéficiant de l’immense savoir-faire de tonton Walt pour peaufiner ses dessins animés. Et s’il est bien affaire de gros sous dans les coulisses, il faut dire que le résultat à l’écran, lui, confine le plus souvent au chef-d’œuvre, pour le plus grand bonheur du public familial.

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Le sublime Vice-versa en apporte une preuve supplémentaire. Présenté en avant-première au très sérieux Festival de Cannes 2015, ce récit centré sur les émotions incarnées d’une fillette de 11 ans avait à ce point enthousiasmé la Croisette, tant publique que professionnelle, que nombre de commentateurs regrettèrent l’absence du film en compétition officielle.

L’histoire? Riley s’apprête à emménager avec ses parents dans une grande ville. Dans sa tête, c’est le branle-bas de combat: Peur, Tristesse, Dégoût, Colère et Joie s’animent, s’entraident et se relaient pour tenter de guider la petite dans cette épreuve. Parsemé de gags d’une étincelante folie, Vice-Versa est constamment touché par la grâce, assurant un divertissement du feu de dieu, avec la larme au bord des rires. Mais comme si cela ne suffisait pas, le film bouscule les vôtres d’émotions, faisant de l’adolescence un morceau de poésie et du temps qui passe le plus merveilleux des voyages. Encore!

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