
Jim: En mémoire de James Foley

James Foley était photo reporter de guerre. Après avoir enseigné quelques années dans l’Arizona, il change de cap et décide de mettre ses diplômes de journalisme à l’épreuve en partant documenter la guerre civile qui fait rage en Lybie. Nous sommes en 2011 et James se fait enlever pour la première fois avant d’être libéré 44 jours plus tard. Pas refroidi et peut-être même surmotivé par l’événement, il continue à faire son métier et à travailler pour le Global Post et l’AFP notamment. Un an après, il tombe à nouveau aux mains d’hommes armés qui le kidnappent en compagnie d’autres journalistes et interprètes alors qu’il couvre le combat syrien. Cette fois, il n’aura pas autant de chance. Le 19 août 2014, une vidéo postée sur Youtube et intitulée “A message to America” montre l’exécution par décapitation de James Foley. Derrière l’horreur, une organisation terroriste presque inconnue du grand public jusque-là: l’autoproclamé État islamique. Macabre ironie de l’histoire: c’est peut-être face à l’objectif que James Foley aura le plus contribué à nous renseigner sur la barbarie des terroristes tant sa mort peut être considéré comme le point de départ médiatique de la guerre contre Daech. À partir de témoignages de ses proches et d’anciens compagnons de calvaire, Brian Oakes retrace la vie de James Foley et rend hommage à un professionnel qui a tout risqué pour informer.
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