Quel secret cache Odile Vuillemin?

Dans Né sous silence, une avocate bordelaise se charge d’une enquête qui risque de briser sa carrière.

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Lorsque le policier Olivier Malik est assassiné sur un terrain vague et qu’un jeune délinquant, Gabriel Etchegaray, avoue le meurtre, l’affaire est confiée à une jeune avocate. Celle-ci demande conseil à sa belle-mère, Sophie Humblet (Odile Vuillemin), une des ténors du barreau de Paris, qui lui pique le dossier. Personne ne comprend le choix de Sophie. L’affaire semble banale et cousue d’avance. Pourquoi compromettre sa réputation? Il s’agit malheureusement d’une question à laquelle on peut répondre après 7 minutes de film. Avec un scénario prévisible, ce téléfilm essaie de nous tenir en haleine sans grands résultats. Les flash-back de Sophie sur son passé sont répétitifs et n’apportent rien de plus que ce que l’on devine déjà. Ce n’est que quand elle commence à recevoir des menaces de mort que les choses s’emballent un peu et permettent de donner un second souffle après une heure de fiction dans laquelle les acteurs peinent à nous émouvoir.

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Le téléfilm est cependant sauvé par Odile Vuillemin (Profilage, Les innocents) qui, dans le rôle de Sophie, donne un peu de relief à un scénario assez plat. On en attendait un peu plus de la part du réalisateur Thierry Binisti, lauréat d’un 7 d’Or pour La bicyclette bleue en 2000. Le réalisateur français est également l’auteur du long métrage Une bouteille à la mer qui a reçu de nombreux prix et a été sélectionné au Jewish Film Festival de New York et de San Francisco en 2012. Produit par France 3 Nouvelle-Aquitaine, Né sous silence a été tourné à Bordeaux dont on reconnaît le Miroir d’eau dans l’une des scènes. Au casting, on salue aussi la présence de Nicolas Briançon (Sous les jupes des filles, Engrenages) et Michèle Bernier (La smala s’en mêle, La stagiaire).

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