Sextos, porno, la vie secrète des ados

Une édition bizarre de Complément d’enquête, qui dramatise la sexualité des jeunes… et revient sur un scandale français.

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On ne va pas nier la réalité: oui, les images crues, les vidéos plus qu’explicites sont à un clic des teenagers et ils ne s’en privent pas; oui, leur vision de la femme, de la performance sexuelle ou des pratiques en est sérieusement marquée. Mais l’on aurait aimé que l’émission relativise et évite la dramatisation. On démarre sur les écoles en butte au ”revenge porn” à la récré. Faire des photos intimes, les échanger est courant pour la génération selfie. Et ça tourne mal lorsque les clichés sont diffusés, partagés, exhibés. On verra les mesures prises pour éviter les dérives.

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La partie la plus interpellante du magazine de Thomas Sotto arrive ensuite. Les journalistes reviennent sur l’affaire de cet homme de 28 ans jugé pour des rapports avec une fillette de 11 ans et poursuivi pour atteintes sexuelles et non pour viol, puisque la préado n’a pas exprimé clairement de non-consentement et ”n’a pas été contrainte”. Argh… Un sujet terrible mais déplacé dans la thématique. Cette enfant de primaire n’est pas un ”exemple de la sexualité des ados de 2018”. C’est une victime. En débattre dans ce cadre, c’est déjà excuser l’inexcusable.

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