Faut pas rêver: En Chine, sur la route du thé

Oubliez les petits sachets bon marché, Faut pas rêver suit la trace du thé haut de gamme.

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Avec 25.000 tasses avalées chaque seconde dans le monde, le thé est la deuxième boisson la plus consommée par l’être humain selon le Market Research World. C’est presque 20 fois plus que le café, mais rassurons-nous, bien moins que l’eau qui reste logiquement première de ce classement. Il n’en fallait pas plus pour que Philippe Gougler se lance à la poursuite du précieux végétal. Son périple commence dans la gigantesque province chinoise du Yunnan, qui produit près d’un tiers du thé mondial. C’est sur ses vallons escarpés que poussent certaines des variétés les plus réputées du monde. Là-bas, la star, c’est le pu-erh. Comme le vin rouge, il se bonifie avec le temps, et peut être dégusté plusieurs dizaines d’années après la cueillette. Moteur économique de la région, il est encore récolté à la main par les locaux qui mettent toutes les chances de leur côté en faisant des offrandes aux dieux qui le leur ont envoyé.

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Lien de cause à effet ou pas, certains producteurs d’origine modeste font des fortunes grâce à la flambée des prix de l’or vert. Poussé par sa réputation de meilleur thé du monde, le cours des galettes de pu-erh atteint des sommets dans les échoppes de la ville. Pour 125 grammes, comptez environ 1.300 euros sur le marché local! Mais plus qu’un poumon économique, le thé est aussi profondément lié à la tradition dans les contrées reculées de la Chine rurale. Comme un lien entre la modernité d’un pays en pleine expansion et ses traditions ancestrales, il sert de fil rouge à ce nouveau Faut pas rêver. Des montagnes de Nizhu aux chantiers de l’autoroute qui permet de franchir les cols pour l’acheminer, le thé est un fabuleux prétexte pour découvrir la Chine sous un jour nouveau.

 

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