Hep taxi! emmène Stromae

Stromae avait mis sa carrière solo au point mort. Espérons qu’il fasse marche arrière dans ce Hep taxi!

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S’il n’a jamais vraiment disparu, Stromae a, volontairement, quitté le devant de la scène musicale. Pourtant, depuis quelque temps, les indices d’un retour se multiplient. Paul apparaît par surprise aux côtés d’Orelsan ou Big Flo et Oli lors de concerts. Il vend sa nouvelle collection Mosaert au Bon Marché parisien jusqu’au 13 mai et, pour l’occasion, compose et enregistre un nouveau titre, Défilé. On compte sur Jérôme Colin pour lui arracher des confidences et de bonnes nouvelles. En tout cas le parcours de la Tesla met toutes les chances de notre côté.

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L’émission commence en effet par le studio où l’artiste travaille ses musiques. On y rencontre son frère, Luc, le complice de toujours, l’acolyte des clips et des créations sonores. L’occasion d’évoquer tout le travail en coulisses qui a rempli ces années: la collaboration avec Vitaa, Major Lazer, Yael Naïm, les deux titres de Disiez la Peste. Toutes ces traces de la patte Stromae derrière les tubes des autres. Il fallait s’éclipser, dans l’ombre, pour oublier la pression d’être devenu “le nouveau Brel”.

L’étape suivante dévoile une autre facette du créateur: son goût pour la mode, l’image. Sa femme, Coralie Barbier, l’attend au studio de graphisme, là où sont conçus les imprimés signés Mosaert. Le voilà chef d’entreprise et magicien de la couleur. Même le Manneken Pis adore, adhère et valide. Au fil des rues et jusqu’à la surprise finale à l’Archiduc, rue Dansaert, Stromae se raconte, avec ses doutes, ses revirements, ses peurs et ses joies. Jérôme Colin le relance quand il faut, le pousse juste un peu et arrive à nous faire entrevoir qui est Paul. Un artiste authentique, à part, inclassable et reconnaissable entre tous. Hep taxi! ne déçoit jamais, mais là, il ravit!

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