
Tour de France: Sus à Christopher Froome

Après l’Irlande (1998), le Royaume-Uni (2007 et 2014) et la Corse (2013), Noirmoutier marque donc un cinquième “grand départ” du Tour de France depuis une île, en à peine vingt ans. Une première, en Vendée, qui témoigne de la volonté de Christian Prud’homme, le directeur du Tour de France, de constamment réinventer la plus grande épreuve cycliste du monde, et continuer à la rendre plus attractive que jamais. Si, certes, cette 105e édition, qui démarre huit jours plus tard que prévu pour limiter la concurrence avec la Coupe du monde de football, ne propose ses premiers cols qu’au bout de onze jours, sa première partie se composera de parcours intéressants, car vallonnés et souvent piégeux pour les favoris, avec comme points d’orgue, un contre-la-montre par équipes et une étape se terminant à Roubaix avec… 22 kilomètres de pavés.
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Parmi les grandes nouveautés de cette année, on épinglera la présence désormais de huit coureurs par équipe, ce qui fera partir 176 coureurs plutôt que 198. Histoire de limiter les chutes, diminuer - un peu - la mainmise de certaines équipes sur la course et maximiser un spectacle aussi sportif que visuel, pro-posé en intégralité pour la deuxième fois. Si les Sagan, Degenkolb, Kittel voire Démare sont attendus pour les sprints massifs, la succession du contesté et vieillissant Christopher Froome (photo), qui convoite un cinquième sacre, promet: Richie Porte, Nairo Quintana, Mickael Landa, Romain Bardet ou Rigoberto Uran ne sont que quelques-uns des favoris et outsiders attendus, pour ce Tour qu’on imagine ouvert. Quant aux Belges, faire mieux que l’an dernier (zéro victoire d’étape et une 19e place finale pour Serge Pauwels) ne serait pas un luxe…