Pauline Étienne : "C’est super de revenir en Belgique, surtout dans un projet aussi ambitieux"

Deux fois nommée aux Césars, l’Ixelloise Pauline Étienne est un renfort de choix pour la saison 2 d'Ennemi Public.

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Vue tant au cinéma (Élève libre, La religieuse…) qu’en télé (Le bureau des légendes…), la – presque – trentenaire campe dans la série Jessica, la petite sœur de l’inspectrice Chloé Muller (Stéphanie Blanchoud). Rencontre.

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Un petit rappel, d’abord: comment avez-vous été embrigadée dans cette série?

PAULINE ÉTIENNE. – Assez simplement! Un ami technicien, qui m’imaginait bien comme sœur de Chloé, a soufflé mon nom à l’un des créateurs de la série, Matthieu Frances, qui m’a appelé dans la foulée. Comme mon personnage fait partie de la secte “survivaliste”, la préparation a nécessité qu’on se croise pas mal avec les autres filles. Jusqu’à apprendre à faire du fromage et à traire des brebis! Mais il fallait qu’on mette la main à la pâte pour rendre ça le plus crédible possible. Ce qui se marie assez bien avec mon côté perfectionniste.

Et en découvrant cette deuxième saison, quel a été votre sentiment?

Honnêtement? Une impression de qualité. De l’image au jeu des comédiens, en passant par le rythme mis dans le montage, j’ai adoré. Dans une série, ce n’est pas toujours évident d’avoir plusieurs histoires différentes qui puissent se rejoindre pour que tout l’ensemble fonctionne. Là, je trouve que c’est le cas.

Pour vous qui vivez à Paris et avez l’habitude de travailler en France, ce tournage a-t-il été différent?

Il était fatigant et long, mais… festif et joyeux! Pour moi, c’est super de revenir en Belgique, surtout dans un projet aussi ambitieux. On a aussi eu plusieurs scènes d’action, ce qui était nouveau pour moi. Et c’est tellement important de mettre nos comédiens en valeur, qu’ils aient la reconnaissance qu’ils méritent, sans forcément devoir passer par l’étranger. On a quand même des bêtes d’acteurs, comme Angelo Bison, Philippe Jeusette… Puis, il y a dans cette aventure un truc bien de chez nous, qu’on ne retrouve nulle part ailleurs.

Quid de la suite, pour vous?

Une mini-série d’humour pour Arte, écrite par deux journalistes du magazine français Society, que je tournerai au printemps. Je viens de jouer dans un film anglais, Old Boy, sorte de version moderne de Cyrano de Bergerac, et je suis dans une pièce à Paris, qui parle de précarité dans le monde du travail. En parallèle, j’écris. Là, je commence un long métrage et je viens de trouver un éditeur pour sortir un livre pour enfants. Pas mal de choses différentes donc, et je continue à penser que ce monde a plus que jamais besoin de culture. Et cela, je trouve qu’Ennemi public est un bel exemple d’accessibilité à elle, et pour tout le monde!

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