
Bull, saison 2: vous avez dit “macho”?

Pas de doute: en endossant à bras-le-corps le rôle de Jason Bull, un expert en analyse du comportement des jurés, Michael Weatherly est vite parvenu à faire oublier l’agent DiNozzo qu’il avait incarné dans NCIS: enquêtes spéciales pendant treize ans. Celles et ceux qui peinaient encore peut-être à ôter cette étiquette à l’acteur réviseront sûrement leur jugement avec cette deuxième année de Bull. En cause, le développement plus poussé du personnage qu’il incarne. Une nouvelle direction impulsée par Glenn Gordon Caron, alors tout juste nommé scénariste en chef de la fiction dramatique. Connu pour avoir signé des succès tels que Clair de lune et Medium, il avait clairement annoncé la couleur en prenant les rênes du feuilleton. ”J’avais envie de me mettre dans sa peau, expliquait-il. Et c’est ce qu’on a fait. Quand on le voit, on comprend qu’on a face à soi un Monsieur Je-sais-tout. Mais emprunter ce type d’attitude a ses limites.”
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Le message est clair: Jason Bull ne sera plus la caricature de lui-même. Oubliée, l’arrogance des premiers épisodes. Désormais, le protagoniste sera poussé dans ses retranchements et évoluera davantage en dehors des palais de justice. Si tout roule à l’écran en cette deuxième fournée, il n’en allait pas de même en coulisses. Après être apparue dans les derniers chapitres de la première saison, Eliza Dushku (Buffy contre les vampires), l’interprète de J.P. Nunnelly, a été écartée des intrigues par Glenn Gordon Caron, après avoir dénoncé la conduite inappropriée de Michael Weatherly. Un ”harcèlement” reconnu par l’acteur qui avait fini par s’excuser auprès de la plaignante. Cette polémique n’a toutefois pas terni l’image de la série aux États-Unis: une quatrième salve est en effet d’ores et déjà confirmée pour la rentrée prochaine.