
"La Dernière Vague": notre avis sur cette série high concept qui débarque sur France 2

Les Landes. Une plage. Des surfeurs. Le cadre est idyllique, l’histoire qui attend ses héros l’est moins. La petite station balnéaire de Brizan doit en effet faire face à un étrange phénomène. Un énorme nuage en forme de vague engloutit un jour des surfeurs qui réapparaissent plusieurs heures plus tard, indemnes. L’histoire ne s’arrête pas là puisque le nuage commence à envahir la petite ville, tandis que les miraculés développent de mystérieuses aptitudes physiques. Empruntant plusieurs éléments à d’autres séries dites “high concept” comme Les 4400 ou The Leftovers, La dernière vague s’aventure dans le fantastique en y intégrant le concept de “nature vengeresse”.
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“On est parti d’une vidéo sur Internet montrant un tsunami de nuages qui engloutissait une voiture dans les montagnes”, expliquent ses scénaristes lors d’une rencontre presse au festival Séries Mania. “À partir d’une menace climatique, on voulait raconter comment va vivre une communauté face à cela. Ce nuage, on l’a inventé, mais ce sera peut-être une réalité demain”, explique l’équipe, ouverte à une saison 2. Pas inimaginable, puisque la fin de cette première partie de six épisodes offre peu d’explications sur le nuage et ses origines. Un manque d’information apparemment voulu par les créateurs: “Plus qu’une série high concept, c’est aussi une fiction chorale qui se concentre sur la vie des personnages. On n’a pas besoin de répondre à toutes les questions”, estime le réalisateur Rodolphe Tissot (Ainsi soient-ils).
Parfois maladroite dans son propos et souffrant d’un jeu inégal, La dernière vague surprend malgré tout par son style à la croisée des genres. On finit par se passionner pour ce nuage menaçant et le destin des nombreux personnages (parmi lesquels Marie Dompnier, David Kammenos, Arnaud Binard et Isabel Otero). Pas exhaltant, mais suffisamment divertissant.