
Notre avis sur "The Fix", la série librement inspirée de l'affaire O.J. Simpson

Elle s’est fait un nom au cœur des années 90, en tentant d’incriminer le footballeur américain O.J. Simpson, alors poursuivi pour l’assassinat de son ex-femme et de son amant. Las, Marcia Clark n’était pas parvenue à ses fins, et le sportif a été finalement jugé non coupable. Elle finira par démissionner pour se reconvertir en auteure. Mais il faut croire qu’elle n’a jamais réussi à digérer ce camouflet. Trois ans après qu’une partie de son parcours a été contée dans le feuilleton American Crime Story (son personnage était interprété par Sarah Paulson), l’ancienne procureure exécute ses premiers pas en tant que scénariste de télévision avec The Fix, série policière qu’elle a d’ailleurs coconçue.
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L’intrigue semblera évidemment familière à celles et ceux qui ont suivi de près ou de loin l’affaire Simpson, qualifiée de “procès du siècle”. Quelques années après avoir échoué à faire condamner un acteur accusé d’un double meurtre, la procureure Maya Travis (Robin Tunney, vue dans Mentalist), qui s’est exilée à la campagne, est appelée à la rescousse. Sevvy Johnson (Adewale Akinnuoye-Agbaje, Lost), le comédien en question, est en effet désormais suspecté d’avoir assassiné sa fiancée.
Au regard de cette histoire, aucun doute n’est possible quant aux sources d’inspiration. Même si Marcia Clark se plaît à pointer du doigt quelques différences notables entre l’héroïne à laquelle elle a donné vie et sa propre expérience. “Maya, qui, elle, n’a pas d’enfant, a tout abandonné, alors que je suis restée à Los Angeles. Je l’envie presque!", s’amuse-t-elle. Manque de chance, ce coup d’essai n’a pas vraiment séduit les Américains. Malgré une bonne tenue générale, cette fiction en dix épisodes a été annulée après sa première salve. Mais on vous rassure: une véritable conclusion lui est apportée.