
"L’effondrement", la série française qui explore la fin de notre monde

Les rayons des supermarchés se vident, les jeunes cherchent à fuir. Il n’y a plus d’essence à la station, ce qui augmente la tension entre les conducteurs. Les riches commencent à flipper même s’ils se disent qu’ils s’en sortiront d’une manière ou d’une autre. Un groupe de citadins se réfugie à la campagne et tente d’y vivre en autonomie. Certains unissent leurs forces pour éviter une catastrophe nucléaire. Les vieux se meurent, il n’y a plus personne pour s’occuper d’eux. C’est l’effondrement. Celui d’une civilisation et d’un monde qui ne tournent plus rond.
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Comment sauver notre peau dans ce chaos? Et si demain, tout cela était bien réel? C’est la question que pose cette nouvelle série d’anticipation, créée par Les parasites, un collectif de réalisateurs français. Les huit épisodes d’une vingtaine de minutes permettent une immersion totale dans l’action grâce au plan-séquence (continuité d’une prise de vue sans coupure ni montage) réalisé avec une seule caméra. Un gros défi pour l’équipe qui a choisi, en plus des contraintes techniques, de tourner de manière écoresponsable.
On croise plusieurs destins d’individus tentant d’alerter ou de survivre à différents moments de l’effondrement. Ainsi, on retrouve d’excellents acteurs - tous stupéfiants - tels que Philippe Rebbot, Christelle Cornil, Thibault de Montalembert, Audrey Fleurot ou encore Lubna Azabal.
Dans chaque nouvelle histoire, le point de vue ne laisse jamais indifférent. C’est l’angoisse totale, les instincts les plus vils se manifestent, la violence et l’insécurité dominent. Tout va très vite. Entre la panique, les émeutes et l’urgence, on est happé par le réalisme et la qualité de cette création clairement engagée.