
Le Grand Cactus et ses épines

Suite à une intersaison tumultueuse et le regrettable déballage public (d’une partie) des coulisses sur les réseaux sociaux, le seul programme récurrent d’humour belge francophone doit se refaire une santé. La chaîne continue, et on le comprend, à miser sur une émission devenue une véritable marque. Le grand cactus vient d’ailleurs d’être récompensé pour la sixième fois du trophée du meilleur divertissement (d’après l’étude qualitative de l’UCL et de nos confrères de Télépro) et dépasse toujours largement son objectif initial d’audience – il atteint plus du double des 100.000 téléspectateurs espérés. Et cela sans compter le Net, où certaines vidéos sont visionnées par des dizaines de millions d’internautes!
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Par ailleurs, l’ambiance est forcément tendue à bord du navire. Le capitaine se voit contraint de se remettre en question, entre la gestion de courriers d’avocats et les ego de la “grande famille” que prétend être l’émission. Jérôme de Warzée doit réussir le pari, si pas l’utopie, de (re)créer un climat serein entre comédiens, en faisant abstraction du malaise général, puisqu’une partie de la confiance est désormais rompue. Cela dit, tant que le monopole bimensuel est préservé et que son incontes-table fer de lance Kody reste à bord, le programme peut encore espérer garder le cap et contenter sa large part d’un public soucieux de se détendre en fin de semaine. Qu’importe le prix, finalement…