
Découvrez le documentaire "Typh Barrow, d’une voix à l’autre"

Talons hauts ou pieds nus, ensemble à motifs, voix soul “qui vient de là”, notes épiques au piano et sourire en guise de respiration… Si le public connaît la Typh Barrow qui se présente en live ou se livre sur ses albums (le petit nouveau “Aloha” truste la première place de l’Ultratop depuis sa sortie le 17 janvier dernier), il sait sans doute moins à quoi ressemble sa vie de tous les jours.
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Sans jamais pénétrer au plus profond de sa vie intime (on ne voit ni amis, ni famille, ni amoureux), le documentaire réalisé par Benoît Vlietinck nous en apprend pourtant beaucoup sur la personnalité de la chanteuse et son mode de fonctionnement atypique. Pendant une année, Vlietinck l’a suivie sur les scènes, dans les coulisses de son premier sold-out à l’Ancienne Belgique, dans les airs lors d’un saut en parachute thérapeutique, en studio lors de la préparation d’ “Aloha” ou au milieu des bois lorsqu’elle se ressource…
Tiffany Baworowski, celle que les élèves de son école d’humanités surnommaient “la petite polack”, celle que les profs de solfège mettaient dans la classe des garçons à cause de sa voix “pas normale”, celle que son frangin recrutait pour faire “le onzième joueur dans l’équipe de foot”, celle qui touché son premier cachet dans un resto/bar du littoral en jouant des reprises fait preuve d’une détermination digne d’une sportive de haut niveau. Mais, entre bouts d’interviews où elle baisse la garde et séances de travail qui parlent d’elles-mêmes, on découvre aussi les failles et la fragilité d’un être humain aussi solaire que sensible. Marquée par la complicité, la complémentarité, la confiance mais aussi un jeu mutuel de manipulation psychologique, sa relation professionnelle avec son manager/producteur/photographe/ange gardien François Leboutte est aussi mise en lumière. Un docu musical qui a du sens.