
Laurent Ruquier dresse le portrait de Marie Laforêt

Diffusion le 18 décembre à 21h05 sur France 3
Ces deux-là avaient véritablement sympathisé au début des années 2000. Alors que la comédienne et chanteuse avait repris le rôle principal de La Presse est unanime, cette pièce qu’il avait rédigée.
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Depuis, Marie Laforêt et Laurent Ruquier ne s’étaient jamais quittés. "La règle avec Marie, c’était d’accepter ses décisions, d’accepter qui elle était, confiait l’animateur au début de l’été. Et c’est comme ça que moi, je l’aimais. Et que je l’aime encore. Vous ne pouvez pas imaginer comment elle me manque." C’est à l’évidence pour combler cette absence, douze mois après sa disparition à l’âge de 80 ans, que Laurent Ruquier raconte la vie de l’artiste, dans le documentaire Chanteuse malgré elle. Avec cet avertissement, qu’il donne d’emblée : "J’espère ne pas te trahir."
Pour se souvenir au mieux de qui était son amie, de son vrai nom Maïtena Douménach, l’ancienne vedette d’On n’est pas couché (elle était une grande fidèle de l’émission!) fait le choix de ne commenter son parcours que lorsque c’est vraiment nécessaire, afin d’articuler les différents chapitres de son film. Le reste du temps, il cède la place à de nombreux extraits musicaux, mais aussi, et surtout, à des interviews dans lesquelles l’interprète d'Il a neigé sur Yesterday se dévoile. Et rappelle à quel point elle ne se sentait pas faite pour ce métier. De ses premières expériences cinématographiques qui l’ont plongée en plein doute, à ses disques, Marie Laforêt a souvent souligné qu’elle n’était "jamais contente" d’elle-même. "Quand je m’entends, j’ai honte", avait-elle lâché. Peu à l’aise face au public, elle ne souhaitait pas non plus mettre en avant sa vie privée. Laurent Ruquier n’en parle ici qu’avec pudeur, en pointant toutefois ce viol que, gamine, elle avait subi. Au final, un portrait qui mêle hommage et respect.