
La série du jour : Industry

Diffusion le lundi 11 à 20h30 sur Be 1
L’univers de la finance devient tendance sur le petit écran. Depuis les premiers pas du très bon Billions en 2016, avec Damian Lewis (Homeland) dans le rôle-titre, les productions se multiplient (Devils, Bad Banks, Black Monday…). Si le sujet peut parfois paraître aride pour qui n’est pas familier de la thématique, Industry se veut une porte d’entrée pour le moins accessible: c’est, en effet, du point de vue de plusieurs jeunes loups que se place l’intrigue, et plus précisément, de cinq diplômés qui effectuent leurs premiers pas au sein de la banque d’investissements londonienne Pierpoint & Co.
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Histoire de faciliter l’identification avec le téléspectateur, les scénaristes Mickey Down et Konrad Kay (dont c’est ici la première création télévisuelle) ont développé des profils on ne peut plus hétéroclites. Et le moins qu’on puisse dire est que ces personnages - aidés par la mise en scène du pilote signée Lena Dunham (Girls) - amènent une certaine empathie, à même de nous embarquer avec eux. Il y a tout d’abord Harper (Myha’la Herrold). Une Américaine aux dents longues, dont les prétentions ne sont pas tout à fait celles qu’elle affiche et qui, à l’évidence, lui créeront des problèmes à un moment ou à un autre. À ses côtés, on rencontre également: Robert (Harry Lawtey), un fêtard; la nantie Yasmin (Marisa Abela); Gus (David Jonsson), un premier de la classe; et enfin Hari (Nabhaan Rizwan), psychologiquement fragile. Pressurisés d’emblée, tous ont devant eux six mois pour faire leurs preuves…
Si le pitch, mais aussi la manière dont les protagonistes évoluent, évoquent Grey’s Anatomy, Industry va beaucoup plus loin dans la façon de les représenter, grâce notamment à des séquences pour le moins suggestives (raison pour laquelle le feuilleton est interdit aux moins de 16 ans). Pour autant, la grande majorité de ces situations ne sont en rien gratuites et permettent, à chaque occasion, de casser les clichés préalablement établis et d’affiner leurs personnalités. De bon augure, alors qu’une saison 2 est d’ores et déjà sur les rails.