Le téléfilm du jour: Les sandales blanches

Amel Bent incarne le rôle de Malika Bellaribi, une cantatrice à l'histoire mouvementée.

Les sandales blanches France 2
Diffusion le 25 janvier à 21h05 sur France 2

C’est une grande première pour elle. Avec Les sandales blanches, Amel Bent met sa carrière musicale entre parenthèses un moment pour devenir comédienne. Et elle décroche le premier rôle, en incarnant un personnage qui lui va comme un gant: celui de la cantatrice française d’origine algérienne Malika Bellaribi.

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Ce téléfilm s’inspire en effet de l’histoire de cette mezzo-soprano née dans un bidonville de Nanterre, avec qui la vie n’a pas été tendre. Son existence bascule lorsqu’elle est renversée par un camion à cinq ans. Elle survit mais paralysée des jambes, elle enchaîne les années d’hospitalisation et de rééducation. C’est à ce moment-là qu’elle découvre le chant avec les sœurs catholiques qui s’occupent d’elle. Mais le retour dans sa famille met un terme à cette première expérience musicale.

Commence alors une période difficile. Son père meurt, elle fait face à la mentalité fermée de sa mère, et lorsqu’elle est offerte en mariage à un homme âgé, elle s’enfuit et s’émancipe. Après un boulot dans la comptabilité, son amour de la musique ressurgit, elle ose devenir cantatrice malgré les a priori, et finit par aider les jeunes de banlieue à découvrir l’opéra.

Les sandales blanches lance un véritable message d’ouverture et de résilience qui touche facilement le téléspectateur. Le revers de la médaille, c’est que le jeu des acteurs n’est pas toujours très convaincant. De plus, pour suivre la biographie de Malika, le téléfilm enchaîne les événements un peu rapidement. Se concentrer sur une période de sa vie, pour en renforcer l’émotion, aurait peut-être été judicieux. Mais malgré ces défauts, on s’attache aisément à ce personnage qui nous donne une perspective multiculturelle sur la France d’aujourd’hui. À approfondir dans le document inédit qui suit: Meufs de (la) cité.

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