
Fanny Jandrain: “C’est l’occasion de soutenir l’Horeca”

Bien gérer les imprévus, ce serait donc plutôt votre truc?
Ah, ça fait partie de la vie! (Rire.) Et peut-être que si je n’en avais pas, je trouverais ma vie trop calme et triste! Donc, c’est chouette de se dire “Ben voilà, c’était pas prévu!”... Puis, moi j’ai toujours la casquette de maman qui prime, l’organisation familiale doit bien se mettre en place. Mais ça va, on trouve toujours des solutions pour que tout se passe bien!
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D’ailleurs, avec vos trois enfants, vous suscitez parfois l’admiration!
Oh, j’ai juste une super-équipe de nanas! Et voilà, on s’organise bien. Mes filles sont à l’écoute et savent bien que maman ne fait pas un métier comme tout le monde, et que maman a besoin de tout ça pour être épanouie. Et je trouve important de montrer à ses enfants que le boulot, c’est aussi important que la vie privée!
À propos de cette Meilleure pizza, d’où est partie l’idée de cette émission?
Je pense qu’elle a été lancée après le succès de La meilleure bûche. Quand on m’a appelée pour le casting, plusieurs portraits de pizzaiolos avaient déjà été faits. La production m’a demandé de garder le ton de La bûche, et j’ai accepté. J’ai bien fait, car c’était un chouette tournage, où j’ai appris énormément de choses sur la pizza. Jusque-là, je ne faisais qu’en manger, moi. Puis, c’est un programme où la compétition est saine. Avec un jury exigeant, mais où toutes les remarques sont pertinentes et bienveillantes!
C’est un concept belge original créé par la RTBF?
Oui, et qui est issu d’une boîte de production wallonne, Butterfish. C’est un programme qui pourrait - pourquoi pas - se poursuivre, mais là, on est diffusé au moment de la semaine italienne. On a d’ailleurs rencontré différents profils de pizzaiolos: il y en a qui sont en Belgique depuis quatre ou cinq ans pour vivre de ce métier, et d’autres qui sont Belges mais d’origine italienne et qui ont baigné dans la pizza au contact de leurs parents et de leurs grands-parents.
En décembre, La meilleure bûche avait été bien suivie. Vous gardez un oeil sur les audiences?
L’émission avait très bien marché, oui, mais ce qui est génial, au-delà des audiences, ce sont les rencontres professionnelles. Ce qui compte, c’est le travail qu’on peut faire tout autour. En décembre, après le passage télé, certains participants ont contacté la boîte de production en disant qu’ils n’arrivaient plus à suivre les commandes. On sait à quel point l’Horeca a peiné et peine encore. C’était aussi l’occasion d’en mettre certains en avant, de les soutenir et de donner envie à des gens de se rendre dans leurs établissements.
Le contact humain reste la chose la plus importante pour vous?
Oh oui, c’est tellement gai et chouette! L’an passé, je l’avais ressenti en animant Mon plus beau village. Quand on a pris le chemin du tournage après le premier confinement, c’était fou de revoir des gens en vrai. C’est bien ça l’essentiel de notre métier! Puis, les gens, on les croise en tournage, mais on les rencontre aussi au quotidien. Que ce soit en allant faire les courses, en déposant les enfants à l’école. C’est ça qui est Vraiment chouette. - D.H.
En mode positive attitude
Courant dans tous les sens entre son travail et sa famille, celle qui anime aussi Stoemp, pèkèt… et des rawettes! et La grande récré sur VivaCité explique qu’elle ne trouve même pas le temps de faire du sport, comme pas mal de ses confrères et consoeurs. Quant au secret de son enthousiasme permanent, la Carolo l’explique: “C’est simplement lié à mon éducation! Même si, bien sûr, il y a des moments difficiles, parce qu’on en traverse tous dans la vie. Mais quoi qu’il arrive, je vois toujours les choses de façon positive. Parfois en serrant les coudes, mais en continuant d’avancer. Et en se disant qu’on en rigolera plus tard!”
La meilleur pizza - la finale - ce soir à 21h00 sur La Une