

En un an de pandémie, le moral des Belges en a pris un coup: 50 % d’entre eux s’estiment aujourd’hui plus malheureux qu’auparavant et 60 % cherchent à être (plus) heureux. C’est le triste constat qu’a établi un sondage exclusif de RTL-TVI. Ce numéro de Reporters s’est donc donné une mission: tenter d’aider ces millions d’âmes en détresse en cherchant des recettes du bonheur.
Pour accomplir cette tâche, le magazine de RTL-TVI a recruté deux experts: Ilios Kotsou, psychologue à l’ULB, et Steven Laureys, neurologue. Avec eux, plusieurs axes sont développés pour déterminer où se cache le bonheur dans notre quotidien (relations sociales, amour, nature, développement personnel, travail…), avec à chaque fois le portrait d’une personne inspirante qui s’est forgé sa route vers la plénitude. C’est le cas de Muriel, une riche propriétaire qui a fini par trouver le bonheur dans le mécénat. Bernard, un ancien avocat qui gagnait bien sa vie, a fini par tout plaquer pour vivre enfin heureux. Pour Luc, c’est le drame de l’amputation de sa jambe qui a provoqué une prise de conscience sur le sens de sa vie. Il y a aussi des personnes plus connues comme la présentatrice Sandrine Dans qui s’est épanouie grâce au yoga. Et cerise sur le gâteau, RTL-TVI a rencontré le bouddhiste Matthieu Ricard, philosophe, photographe, traducteur du dalaï-lama, présenté comme “l’homme le plus heureux du monde”.
“J’ai fortement ressenti une forme d’apaisement avec eux, nous raconte Loïc Verheyen, journaliste en charge du reportage. La clé de leur bonheur, c’est la cohérence de leurs valeurs et de leur parcours, mais il n’y a pas une recette unique. C’est pour cela que nous avons multiplié les portraits, pour que les téléspectateurs puissent s’inspirer d’une de ces personnes qui fait écho à leur vie personnelle.” Un but d’autant plus appréciable que la crise a exacerbé les cas de dépression mentale et de burn out, première cause d’invalidité selon l’OMS, en réduisant les relations de face-à-face (considérées dans le sondage de RTL comme quatre fois plus importantes que les contacts virtuels). “Notre émission n’est donc pas juste une envie d’être positif pour être positif mais surtout elle veut apporter des solutions à un problème qui existe vraiment”, conclut Loïc Verheyen.