Formule 1: Grand Prix de Belgique, Spa à l’heure hollandaise

La popularité de la Formule 1 est intacte. Et en particulier celle de ce Grand Prix, le “préféré des ­pilotes”, puisque depuis début avril, tous les tickets ont trouvé preneur, dont 47 % (!) rien qu’aux Pays-Bas. C’est qu’au-delà de la proximité géographique, le premier titre d’un des leurs - Max Verstappen (photo) bien sûr, l’actuel leader - a marqué les esprits chez nos voisins. Qui, ironie du s(p)ort, pourront à nouveau supporter leur ­héros dès la semaine prochaine lors de la manche néerlandaise - de retour l’an dernier après trente-six d’absence.

En d’autres mots, après l’habituelle trêve estivale, le pilote de presque vingt-cinq ans a de sérieux atouts pour accroître sa confortable avance (de quatre-vingts points!) sur son plus proche adversaire, le Monégasque Charles Leclerc. En ouvrant son palmarès ici même il y a trois ans, ce dernier était loin d’imaginer que l’édition suivante s’organiserait à huis clos en raison de la pandémie mondiale. Et que celle de 2021, perturbée par une météo excécrable, se disputerait sur trois tours pour devenir le Grand Prix le plus court de l’histoire! Avec en plus, des points divisés par deux et une victoire anecdotique de Verstappen. Mais c’est aussi comme ça que le surréalisme belge se cultive…

Bref. Malgré l’expansion mondiale de la discipline jusqu’en Afrique, malgré le succès aux États-Unis d’une série Netflix (Drive To Survive) qui a permis la création d’un GP à Las Vegas (avec Austin et Miami, ce sera le troisième américain) ou malgré l’éventualité d’une future ­rotation d’épreuves (entre la Belgique et la France, notamment!): non, le Grand Prix préféré des pilotes ne sera pas le dernier, dans un calendrier de vingt-deux courses “qui pourrait un jour s’élargir à trente”. C’est Stefano Domenicali, le ­patron italien de la F1, qui l’a dit!

Formule 1: Grand Prix de Belgique Tipik 14h10 ***