
Olivier Duroy sur Nostalgie : "C’est notre philosophie - amicale et familiale"

Depuis quelques jours, vous animez la Nosta Family, la matinale de Nostalgie. Pour l’occasion, vous reformez le duo qui vous a rendu célèbres, Isabelle Verjans et vous. Alors, heureux?
Évidemment. Isa et moi, on a bien déconné durant quelques années sur NRJ. Isa, c’est mon amie, on a le même humour, la même vision de la radio.
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Vous démarrez à six heures… À quelle heure vous êtes debout?
Il faut quand même être à la radio à 5h30, partant de Namur, j’ai trois quarts d’heure de route - donc, je suis debout entre 3h30 et 3h45.
Ça ne vous fout pas trop le cafard?
Non, j’ai déjà une quinzaine d’années de morning et commencer plus tôt, ça veut dire finir plus tôt, et donc j’aurai mes soirées en famille - ça va être chouette.
Sur Nostalgie, on réveille comment? Sans trop faire de bruit? En douceur?
La tonalité est d’abord musicale. La musique de Nostalgie, c’est la musique qui a déjà fait ses preuves… Sinon l’idée c’est celle d’une rencontre entre amis durant laquelle on blague, on partage et on discute de l’actualité. C’est notre philosophie - amicale et familiale. Les auditeurs restent les personnes les plus importantes car c’est pour eux qu’on fait le boulot.
Êtes-vous parfois de mauvaise humeur le matin?
Je suis de mauvaise humeur le matin si je n’ai pas mon café (rire). Donc, on fait en sorte qu’il y ait beaucoup de café… Non, je suis rarement de mauvaise humeur. Enfin, si… Je peux être de mauvaise humeur devant l’injustice ou les gens méchants… Le matin ne me rend jamais de mauvaise humeur, ce sont plutôt les gens… Je ne suis jamais de mauvaise humeur pour être de mauvaise humeur.
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Vous êtes un jovial jamais grognon…
Voilà! Vous m’avez défini…
Où est né votre métier?
Mon père avait un studio d’enregistrement, il réalisait des disques pour des chanteurs locaux. Je lui ai piqué du matériel pour créer un studio dans le grenier de la maison, j’avais 7 ans. À 12 ans, j’ai intégré une radio à Aubange, Radio Lorraine, mais je n’avais pas de disques, je suis allé voir un disc-jockey du coin qui m’a prêté des disques, et du coup, j’ai fait ma première émission.
Qu’avez-vous diffusé dans ces premières émissions?
Des trucs comme Benny B ou comme Soirée disco de Boris…
Qui écoutiez-vous à la radio quand vous étiez gamin?
Doc et Difool, Max, Cauet qui m’a donné envie de faire de la radio et qui est devenu un pote puisqu’on a travaillé tous les deux sur NRJ. Avec ce côté populaire, c’était mon mentor…
Êtes-vous double? Un homme sur antenne et un autre dans la vie?
Je ne pourrais pas être une autre personne, j’ai besoin de sincérité. La personne que vous entendez sur antenne c’est la personne que je suis dans la vie.
Vous avez fondé Domedia…
Oui, je vends mes prestations radio via Domedia. Et il y a deux ans, Stéphanie, mon épouse qui est une grande fan de radio, m’a dit que ce serait bien si je pouvais transmettre ma passion. Du coup, on fait des formations ensemble.
Qu’est-ce qu’une bonne voix?
Il n’y a pas de bonnes voix. Mais si je dois répondre à votre question, une bonne voix, c’est la voix de quelqu’un qui reste lui-même à l’antenne.
Nosta Family du lundi au vendredi Nostalgie 6h00