

Trente ans après les combats serbo-croates, une ville fictive du centre de la Croatie, Nuštin. Des bâtiments à l’abandon, des chômeurs dans les bars, la lutte pour trouver du réseau. Deux hommes d’affaires de Zagreb, Oleg et Nikola, se lancent alors dans le projet fou de redémarrer l’usine de turbines de l’ère yougoslave. En un temps record, c’est comme si Nuštin retrouvait le goût de vivre. Mais tout risque de tomber à l’eau suite à plusieurs incidents et aux plans douteux d’Oleg. Avec cette série de six épisodes, Arte nous invite à nous plonger dans cette Croatie qui ne demande qu’à sortir la tête de l’eau. Une immersion d’autant plus réussie qu’elle s’intéresse aux problèmes multiples des différents habitants. Précisons toutefois que si Arte qualifie l’histoire de tragi-comique, elle relève plus du drame que de l’humour. On regrette aussi une certaine lenteur, parfois soporifique, surtout lors de plans-séquences interminables où personne ne parle. La tentation de zapper est grande alors que le thème est bien choisi et empreint d’une grande humanité, et que cela nous incite à nous intéresser à cette Europe, à la fois proche et lointaine, que nous connaissons si mal.
Arte TV
Dans la petite ville balnéaire de Deadloch, en Tasmanie, le cadavre d’un homme est retrouvé sur une plage. La chef de la police locale, Dulcie Collins (Kate Box), s’apprête à enquêter avec l’aide d’une jeune policière très peu sûre d’elle, Abby (Nina Oyama), lorsque débarque une détective engagée pour l’occasion, Eddie Redcliffe (Madeleine Sami). Cette dernière, chemise d’été et tongs, s’avère très vite ingérable. Lunaire et vulgaire, elle édicte d’emblée et sans preuve qui serait le meurtrier… Dans la lignée des séries policières comiques, Deadloch se distingue par un humour anglo-saxon très prononcé. Le recours à l’absurde et à la noirceur est tellement omniprésent qu’on touche parfois à la parodie. Ce côté “gag” est heureusement contrebalancé par le sérieux de Dulcie Collins et de l’affaire, ce qui donne au final un assez beau mélange à la fois divertissant et captivant. On accroche dès le premier épisode. Autre point fort: la série aborde plusieurs sujets sociétaux qui font débat en Australie (la place des femmes dans des métiers dits masculins, l’homosexualité, le multiculturalisme, etc.). Deadloch représente donc une belle découverte venue de l’autre bout du monde et on s’enfile assez facilement ses huit épisodes.
Prime Video
Quatre ans après le succès de sa première saison, mêlant toujours humour délicieux et analyses très sérieuses de psychologie sociale, la série docu d’Arte nous explique comment nous devenons addicts à des applis comme WhatsApp, TikTok, Vinted, Amazon, etc., jusqu’à la dérive.
Arte TV
Après la série Chernobyl de HBO, Netflix s’attaque à l’explosion de Fukushima Daiichi. Une catastrophe racontée du point de vue des personnes impliquées dans la gestion de la centrale suite au tsunami. Le but: mieux comprendre les erreurs humaines qui ont mené au désastre.
Netflix
La vie d’Elliott, pêcheur, bascule lorsqu’une manageuse repère sa voix extraordinaire. Elle charge sa fille, Lilly, d’en faire une célébrité, mais Elliott doit lutter contre un passé difficile. Une histoire romantique pour laquelle Netflix a recruté la star danoise Christopher pour le rôle principal.
Netflix