
Edit piafs

Il faut avoir passé ces derniers temps au fond d’une grotte sans Wi-Fi avec Vendredi le pote de Robinson pour ne pas connaître l’application mobile Angry Birds. Mais si c’est votre cas et qu’une marée bienveillante a amené le Moustique jusqu’à votre rivage, voici un bref rappel des faits…Angry Birds, c’est un coup de génie de la société finlandaise Rovio. Un jeu vidéo simpliste (il s’agit de faire catapulter à l’aide d’un lance-pierre des oiseaux coléreux sur la tête de cochons voleurs d’œufs) et addictif, téléchargeable sur un téléphone portable. Téléchargée 75 millions de fois en un an, l’application génère depuis sa création en 2009 pas moins de un million de dollars par mois grâce à la pub et aux SMS surtaxés pour passer au niveau supérieur du jeu. Du quasi jamais vu. Le plan de bataille du marketing ne s’arrête pas là et la franchise est devenue un monstre tentaculaire qui s’est étendu aux PC, aux consoles de salon, mais aussi à d’innombrables produits dérivés (peluches, gadgets, mugs, série animée) qui font le bonheur de ses utilisateurs, mais surtout de ses créateurs car la manne financière semble inépuisable. Ou presque. Car la concurrence est rude et les piafs d’Angry Birds sont petit à petit remplacés au profit d’autres jeux un peu plus élaborés comme Clash of Clan. D’où l’idée du patron de Rovio: faire appel au cinéma pour remettre ses oiseaux en selle. Et loin de la simple pompe à fric, le film s’avère une vraie surprise. Si le scénario demeure aussi riquiqui que le jeu, le graphisme marrant de ces volatiles multicolores et une multitude de gags entre naïveté enfantine et méchanceté crasse façon monstres cartoon de Tex Avery assurent un spectacle hilarant, aussi appréciable pour les petits que pour les grands. Du tout cuit(-cui), quoi!
La lecture de votre article continue ci-dessous