À la télé ce soir: Meurtres au Mont Saint Michel

Diffusion le 8 janvier à 20h45 sur La Une

Vu son succès depuis son lancement en 2013, tant chez nous qu’en France - jusqu’à 6,8 millions de spectateurs pour un épisode sur France 3, en mai 2020 -, la collection Meurtres à est sur des rails. Et puisque l’une de ses particularités est de convier deux têtes d’affiche, c’est cette fois Anthony Delon et Juliet Lemonnier qui forment le duo de cet épisode tourné au Mont-Saint-Michel, l’une des destinations touristiques les plus prisées de France. Là où des ciné­astes de renom comme Éric Rohmer, Claude Lelouch, Michael Bay ou ­Terrence Malick ont par le passé posé leurs caméras. Coïncidant avec l’arrivée d’UGC Fiction dans la production de la série, celle-ci a fait appel à la réalisatrice Marie-Hélène Copti, remarquée l’an dernier en télé avec La fille dans les bois, avec Antoine Duléry et Agnès Soral. Cette Québécoise installée en France ­depuis 2014 s’est laissé séduire par les splendeurs de cet emblème normand, bâti en l’an 709. “C’est un personnage à lui seul. C’est comme s’il regardait les ­personnages”, confiait-elle d’ailleurs lors du tournage en juin dernier, tout en ­précisant s’être inspirée de l’adaptation du Nom de la rose (le roman d’Umberto Eco) par Jean-Jacques Annaud, dressant ainsi un parallèle avec un feuilleton  s’appuyant toujours sur une légende.

Entre polar et mysticisme, ce numéro voit la capitaine Sophie Maliquot (Lemonnier) revenir dans la région où elle a passé une partie de son enfance. En marge de la découverte d’un sque­lette de chevalier du XIIIe siècle par un chef de chantier, elle y croise le père ­Florentin (Delon, qui n’avait plus ­tourné depuis 2017, dans le film Des amours, désamour), prêtre charismatique et ­complexe, pratiquant l’exorcisme. Un homme qui l’intrigue et dont elle ignore le lourd secret qui les lie...