À la télé ce soir: Temple solaire, l’enquête impossible

Retour sur la folie meurtrière qui a animé certains membres de la secte de l’Ordre du Temple solaire.

74 adeptes de la secte de l'Ordre du temple Solaire ont trouvé la mort entre 1994 et 1997
Police and firemen lay out the bodies of persons found at a farm 05 October 1994 in Cheiry, Fribourg county, Switzerland. On the 4th and the 5th of October, 25 and 23 people were found dead, respectively, in Salvan and Cheiry villages in a mass suicide connected to the Order of the Solar Temple. (FILM) photo datant du 05 octobre 1994 des corps alignés devant une ferme calcinée, appartenant à la secte du Temple solaire, à Cheiry en Suisse, où 23 personnes avaient été retrouvées mortes brûlées. Cinq personnes, trois hommes et deux femmes ont été découvertes mortes, le 23 mars à St Casimir, au sud ouest de la ville de Québec, dans une maison appartenant à un membre de l’Ordre du Temple solaire, (OTS) basé en Suisse. Un couple de français originaire du Havre est au nombre des cinq victimes. (Photo by DAMIEN MEYER / AFP)

Diffusion le 12 janvier à 20h20 sur La Une

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Ils sont 74 à avoir trouvé la mort en trois ans, entre 1994 et 1997, au Canada, en France et en Suisse. Tous adeptes de la secte de l’Ordre du Temple solaire. Près de 25 ans après la dernière disparition, le mystère demeure… Menée tel un thriller, sans voix off, cette enquête revient en quatre épisodes sur ces événements drama­tiques via des images d’archives et d’autres, évocatrices et plus actuelles, notamment filmées au drone.

Dans les deux premiers volets, on replonge d’abord dans les premiers massacres de masse, soit ceux de Morin Heights, au Québec, de ­Salvan et de Cheiry, en Suisse, ­respectivement perpétrés le 30 septembre 1994, puis le 5 octobre suivant. En tout, 53 corps sans vie sont retrouvés dans des habitations privées. Criblés de balles, recouverts d’un sac en plastique ou piqués par une seringue contenant du poison. Certaines victimes sont recouvertes d’une cape rituelle blanche, noire  ou dorée. Ces découvertes secouent le monde entier, des dizaines d’équipes de télévision débarquent en Suisse et au Canada pour investiguer ces trois scènes de crime. ­Quelques jours plus tard, l’affaire prend de l’ampleur quand plusieurs centaines de lettres sont envoyées aux médias et à des personnalités publiques telles que Bill Clinton et le pape. Leur contenu? Une sorte de testament de la secte.

Très rapidement, les fondateurs, l’ancien bijoutier français Joseph Di Mambro et le médecin belge Luc Jouret, sont identifiés et recherchés. Il faut absolument empêcher que ces événements se repro­duisent… Ce documentaire très nineties des réalisateurs Nicolas Brénéol et Raphaël Rouyer ­explique, en tenant en haleine du début jusqu’à la fin, comment des journalistes et des enquêteurs ont cherché à comprendre l’incroyable fonctionnement de cette mystérieuse association.

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