À la télé ce soir: Tout savoir sur la saucisse

France 5 tranche dans le gras en analysant l'univers de la saucisse et ses travers (de porc).

SAUCISSE, UNE TRADITION HACHÉE MENU ?
© France TV
Diffusion le 1er février sur France 5 à 21H00

Si l'on parle beaucoup du fromage français, nos voisins aiment aussi se vanter de leur tradition de saucisses. Saucisse à l'oignon, saucisse de Toulouse, saucisse de Morteau, saucisse de Montbéliard, saucisse de Strasbourg, et même chipolata, chaque région de l'Hexagone propose son exemplaire. Et lorsque l'on sait que 80% des ménages français en consomment, on comprend pourquoi. Au rayon charcuterie, seul le jambon se vend mieux. Il faut donc absolument peser sur un marché qui voit sortir 186 300 tonnes des usines de production annuellement. Pour un total de 786 millions d'euros. Rien que ça. "T'as des saucisses extraordinaires, pourquoi tu ne les mets pas à la carte ?", a un jour demandé un client à Antoine Bonnet, propriétaire d'un restaurant parisien étoilé. "Bah, on a une étoile quand même… Ouais on s'en fout allez on y va." L'anecdote ouvre le docu diffusé ce dimanche soir sur France 5. Elle prouve que toute vulgaire qu'elle puisse paraître, la saucisse est capable de se sublimer. Bien accompagnée, elle peut facilement retrouver ses lettres de noblesses, à la surprise de certains clients, principalement étrangers.

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"C'est notre fierté. On la respecte quand on la fabrique, et on la respecte quand on la manipule", explique un artisan toulousain. Mais ce n'est pas toujours le cas. La preuve pas les listes d'ingrédients de saucisses vendues en supermarché. Là où Antoine Bonnet expliquait que sa saucisse ne comprenait que de la viande, de la blette, du poivre, du sel et des épices, les termes en -phates, phites, -oses et les E quelque chose se succèdent dans les saucisses de magasins. Le paradoxe entre la gentrification et l'industrialisation d'un produit populaire est au centre du film de la journaliste française Élodie Bonnes. Elle part sur la piste des vraies saucisses, de plus en plus difficiles à trouver, même dans les boucheries.

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